Quand mon fils avait deux ans et demi, j'ai
remarqué qu'il ne nous répondait pas lorsque nous l'appelions, j'ai donc
tout de suite pensé qu'il avait un problème auditif. Nous l'avons amené chez le
médecin, plusieurs examens ont été faits, et les résultats ont démontré que
tout était...normal.
Ouf! Quel soulagement. Mais alors, pourquoi ne
nous répondait-il pas?
Depuis ce jour, jusqu’à ces 4 ans, j’ai tout fait
pour découvrir ce que Gabriel avait. Beaucoup de gens disaient que j’inventais
des choses, mais une mère ne se trompe pas, n’est-ce pas ? Au plus profond
de moi, je savais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez lui.
Finalement, à ses 4 ans, j’ai reçu le diagnostique
médical et là, la bombe a explosé : mon fils était autiste.
C’était comme si un rouleau compresseur m’était
passé dessus…il m’a fallu six mois pour accepter la nouvelle. Ce mot
m’effrayait à tel point que je ne le prononçais même pas, j’ai beaucoup pleuré,
j’étais déçue, je demandais à Dieu : « Pourquoi ? »,
« nous sommes fidèles, porquoooiiii ? ». C’était comme un écho en
moi.
Pendant que je me lamentais, je n’ai seulement eu
qu’une terrible douleur, un silence de la part de Dieu et une sensation de
pitié envers mon fils et envers nous. À cette époque, notre vie est devenue
insupportable, mon fils ne parlait presque pas, il avait 5 à 7 crises de nerfs
par jour, il était très nerveux, agressif et se réveillait de 3 à 5 fois
pendant la nuit en criant et rêvant les yeux ouverts. Les médecins me
disaient : « Il n’y a rien à faire ! ». Je ne pesais que 43
kilos, car je ne mangeais pas, tellement j’étais triste, et je ne dormais pas,
avec mon fils dans cet état.
Jusqu’au jour où j’en ai eu assez ! J’ai
commencé à me rendre chaque matin sur la montagne pour chercher Dieu :
j’avais besoin de Lui et il n’y avait personne d’autre au monde pour me
comprendre. Je demandais des forces, je voulais me relever, je voulais une
réponse…et Dieu m’a donné beaucoup plus, Il m’a donné cette parole :
« Cette maladie n'est point à
la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit
glorifié par elle. » (Jean 11 :4)
Au même moment, je me suis remplie de certitude,
mes yeux se sont ouverts et j’ai pu voir que l’erreur n’était pas dans
l’autisme de mon fils, l’erreur était en moi ! Je pleurais et me
lamentais, au lieu de lutter et de changer la situation.
Là, le problème a pris fin ! J’ai décidé de
lutter et de faire quelque chose pour changer notre histoire, et c’est ce qui
s’est passé. J’ai réservé mes matinées pour lire et m’informer sur le sujet,
j’ai aménagé une chambre de traitement et j’ai soigné mon fils à la maison. Je
suis devenue la psychologue, psychiatre, orthophoniste, thérapeute et
physiothérapeute de Gabriel. Trois ans après, il n’était plus le même.
Aujourd’hui, âgé de huit ans , il parle portugais, hébreu et un peu d’anglais,
il a une vie sociale normale, participe à des parties de football, étudie dans
une école normale et n’a plus de crises de nerfs, ni de jour ni de nuit. Au
dernier contrôle, il lui restait seulement 2% d’autisme, mais pour nous il est
déjà guéri, ce n’est qu’une question de temps.
Chère maman, si vous traversez une situation
difficile avec votre enfant, vous ne comprenez pas le « pourquoi ? »,
cherchez en Dieu, cherchez en premier pour vous et alors, quand vous serez
forte spirituellement, vous pourrez non seulement l’aider, mais aussi le
transformer par la Foi.
C’est ce qui s’est passé avec moi !
Tiré du blog
http://vivifreitas.me
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