Après le décès de mon mari, mes filles ont souffert d’une grave
dépression. Beatriz, ma fille cadette, qui accompagna toute la souffrance dont
le pire moment fut la mort de mon mari, en a été la plus touchée.
À cause de cette perte, nous avons eu d’autres problèmes et nous avons dû
partir du Brésil et nous installer en
Italie, ce qui a contribué à augmenter la douleur de ma fille. En effet, il a
fallu repartir de zéro, s’adapter à un nouveau pays, à une nouvelle langue,
faire de nouveaux amis…
En grandissant, Beatriz est devenue rebelle en est même arrivée à dire
qu’elle aurait préféré me voir mourir à la place de son père.
Du fait de sa dépression, elle a beaucoup grossi, au point de devenir
presque obèse. Elle se réfugiait derrière son ordinateur, ne m’écoutait pas,
pleurait sans cesse et était paresseuse.
De mon côté, en voyant l’état de ma fille, je demandais à Dieu une
direction, mais j’agissais encore à ma manière. Je demandais cependant à Dieu
de l’aide, car je ne voulais pas voir ma fille, si jeune, dans cet état.
C’est alors que j’ai déménagé en Suisse et j’ai été invitée à aller au
Centre d’Accueil. J’y ai appris à prier Dieu en faveur de ma fille en
commençant à participer au Projet Mères
qui prient.
J’ai vu la transformation de Beatriz.
Aujourd’hui, c’est une fille merveilleuse : elle m’aide à la maison,
ne me dit plus des choses négatives, mais me donne des paroles de vie, elle est
souriante, elle m’écoute et me donne même des conseils, elle ne souffre plus de
dépression, n’a plus de vices, elle me respecte, participe à l’œuvre de Dieu et
aide même d’autres jeunes.
C’est une transformation radicale !
Beatriz a changé, a mûri et a même de meilleures notes à l’école.
En tant que mère, ma joie est de voir ma fille ainsi, heureuse. C’est pour
cela que je continue de prier pour elle, car elle est encore très jeune et a
beaucoup de rêves à réaliser et ce n’est qu’avec la direction et la protection
de Dieu que cette réalisation sera possible.
Colaboration
Elizabeth Silva
Basel
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