Daniel e Vera |
J’ai un fils de 13 ans qui s’appelle Daniel. Comme la
plupart des jeunes de son âge, il aime avoir ses écouteurs tout le temps dans
les oreilles ; nous le conseillons toujours de ne pas les utiliser quand
il n’est pas à la maison, mais il est têtu et tête en l’air…
Il n’y a pas longtemps, nous rentrions à la maison après
quelques achats au centre-ville de Bâle (la ville que nous habitons). Le moyen
de transport que nous utilisons ici est le tram qui circule dans toute la ville
et qui est en superficie.
Nous nous trouvions donc dans le tram, Daniel, mon mari et
moi quand il s’arrêta alors que nous étions déjà près de chez nous. Nous
descendîmes du tram et, mon mari et moi, le contournâmes (il était assez long)
pour passer de l’autre côté. Cependant, Daniel, ne nous écoutant pas, décida
d’attendre que le tram avançât pour ne traverser qu’ensuite. De notre côté,
nous ne le remarquâmes qu’au moment où il traversait déjà. Et là, tout se
déroula en une fraction de secondes : à seulement quelque 10 mètres de
Daniel, nous vîmes qu’il traversait sans faire attention et qu’il était en
train de passer devant le tram qui venait en sens inverse. Nous commençâmes à
crier désespérément, mais il ne nous entendait pas, car il avait ses écouteurs
aux oreilles et, de plus, le son de la musique devait être assez fort. Il
s’approchait de plus en plus du tram quand, tout à coup, celui-ci le happa. Et
nous étions là, mon mari et moi, impuissants, à contempler la scène. Toutefois,
notre plus grand désespoir fut lorsque Daniel passa sous le tram qui avança
encore de deux mètres sur lui.
À ce moment-là, je mis mes deux sur la tête et je
criai : « NON » !
Ce « non » n’était pas de la peur ou de
l’hystérie, c’était de la révolte : je n’acceptais pas de voir mon fils
mourir, ou être gravement blessé, là, juste devant mes yeux. Durant ces
quelques secondes, qui me semblèrent être plutôt des heures, beaucoup de choses
me passèrent par la tête : toutes les prières, tous les vœux, le
témoignage de vie et tout ce que nous avions fait pour mon fils. Cela ne
pouvait se terminer ainsi.
C’est alors que le miracle se produisit.
Lorsque nous allâmes en direction du tram pour secourir
Daniel, nous n’eûmes rien le temps de faire, car Daniel lui-même se mit à
courir de ses propres jambes comme une fusée. Je n’arrivais pas à y
croire : il n’avait rien de cassé, pas une goutte de sang et n’eut besoin
d’aucun point de suture. Il eut seulement quelques égratignures, comme s’il
était tombé à vélo.
C’était incroyable !
De plus, Daniel porte des lunettes qui furent projetées au
loin, lors de l’accident mais, à notre grand étonnement, quand un témoin de la
scène nous les rendit, elles n’avaient pas même une raie !
Daniel fut emmené à l’hôpital et subit de nombreux
examens, mais il n’avait rien.
Tout le monde s’étonnait de ce qui s’était produit et
venait voir qui était ce jeune homme qui était passé sous le tram et en était
ressorti indemne.
Cette expérience m’a rappelé une parole de Dieu :
« Si l'Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la
bâtissent travaillent en vain;… » Psaumes 127
Lors de cet instant effroyable, j’ai vu mon fils passer
sous un tram en marche et je n’ai rien pu faire, mais Dieu l’a pris dans ses
bras et l’a délivré de tout mal.
Ce moment si difficile dans notre vie nous a unis
davantage et a rendu Daniel encore plus reconnaissant envers le Seigneur Jésus.
Collaboration
Vera Santos- Basel
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