JE N’ACCEPTE PAS PERDRE L’AME DE MON FILS

Mon nom est Medianeira, je suis mère d'un ancien pasteur qui a été libéré le 27 Janvier dernier à Santa Maria de la discothèque «kiss», qui a pris feu. 

Comme toute mère j’ai pleuré, mais je n'ai pas désisté de mon fils.

Au cours de sa vie entre 14 et 15 ans, il parlait d’être un ouvrier, il était un fils tendre et présent. Quand il eu 16 ans, il s’éloigna de la présence de Dieu et se mit à marcher avec de mauvaises compagnies, il est devenu un enfant agressif, surtout avec ses frères. En tant que mère, je ne connaissais plus mon fils, il  commençait à manquer l'école, rentrait à l'aube à la maison. Un soir, j'aperçu que mon fils entrait dans ma chambre, et se dirigea vers mon lit pour me donner un bisou de bonne nuit, là j’ai senti l’odeur terrible de la drogue.

Quand il sorti de la chambre, je pliai les genoux et pleurai devant Dieu, demandant du secours ! A ce moment pris une bataille pour l'âme de mon fils. Après un certain temps, plus je faisais des vœux, plus le mal se dressait contre ma foi. Un jour, nous étions en train de déjeuner et je lui parlais de Jésus... il eu une réaction horrible ! Il jeta son assiette au loin et dit : ça ne sert à rien de luter, même mort, je n’irais pas à l'église. À ce moment, je l'ai regardé dans les yeux et lui dit: si celui qui est en toi est plus fort que celui qui est en moi, je vais le servir ! Mais tu peux être sûr que tu iras vivant dans la présence de Dieu!

Après cela lorsque j’entrais à l'église, je me répandais sur l'autel de Dieu; et cette semaine là, il sorti avec des amis en appartement pour consommer des drogues. Je suis allée dans ma chambre et je parlais à Dieu, cela n’a pas tardé, plus ou moins une heure, il retournait à la maison. J'ai remarqué qu'il arrivait effrayé, différent.

Ce jour-là, il allait consommer du crack, et à ce moment où il allait utiliser, il a pensé à moi, à genoux en prière, il s’est effrayé et a quitté l'appartement rapidement, ses amis l'appelaient, et il répondit je dois y aller! A partir de ce moment, il a commencé à se tourner vers Dieu et se mit à Le chercher, il est devenu un ouvrier, parce qu'il voulait aider les autres. Puis il fut pasteur pendant deux ans, mais il s’est éloigné de la présence de Dieu.

Ce fut un moment de grande douleur, je l'ai vu pleurer, mais je devais me maintenir ferme debout, je savais que le désert serait grand. Il a commencé à sortir les soirs, jusqu'au soir du 26 Janvier, où mon fils m’a dit qu'il sortirait, avant d'aller travailler je lui ai dit: PREND SOIN DE TON SALUT!

Je suis allée travailler, en tant  qu’infirmière à l’hôpital, comme chaque jours j'ai préparé mes patients, j'ai tout préparé, quand aux alentours de 03h00 du matin, le 27 janvier, un appel à alerté l'Hôpital, la discothèque avait pris feu!  Il y avait de nombreuses victimes, certains fonctionnaires étaient appelé aux soins intensifs pour aider en salle d'urgence de l'hôpital, et en ce moment de douleur un film est passé dans ma tête, jusque-là, nous ne connaissions pas la dimension de la tragédie. Je descendis les escaliers en courant, j’entendis les cris de secours, les sirènes des urgences, et je dit à Dieu : Père, je n'accepte pas perdre l'âme de mon fils !



Quand je suis arrivée en salle d'urgence, cela ressemblait à des scènes de films d'horreur,  tandis que j’aidais, j'ai regardé autour de ces jeunes, qui remplissaient les allées et je cherchais mon fils, en même temps je parlais avec Dieu : Père, son âme NON! La douleur était immense! Il paraissait que je n’allais pas supporter, mais je devais secourir à chacun comme s'il était mon fils. Lorsque je l'appelais je tombais sur sa messagerie... chaque urgence qui arrivait,  disaient il y a beaucoup de corps à l'intérieur de la discothèque!

À ce moment, j'ai dit à Dieu: JE N'AI PAS COMMENT LE RECHERCHER, MAIS MON SEIGNEUR ENVOI TES ANGES  OU IL SE TROUVE, CAR JE SUPPORTE PLUS!

Des mères désespérées arrivaient derrière leurs enfants, et je ne pouvais pas chercher mon fils, parce qu'il y avait beaucoup de  vies qui avaient besoin de moi à ce moment. A 05:00 du matin mon téléphone a sonné, quand j'ai répondu, j'ai entendu sa voix. C'était comme si je l'entendais pleurer quand il est né... Je lui ai dit: MON FILS OU AURAIT PU ÊTRE TON AME MAINTENANT?

Pour cela, je demande à chaque mère NE DESISTEZ PAS DE VOTRE ENFANT! LUTEZ! Le lien qui uni une mère à son fils est très fort! Mettez toute votre force et persévérez, parce que Dieu est fidèle! LE SECRET EST VOTRE VOEU AVEC DIEU ET VOTRE PERSEVERENCE!

"Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allégresse."

"Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point." Isaïe 49:15 

Medianeira - Santa Maria - RS