Même si cette caractéristique a été à ma disposition
toute ma vie, à travers de mes parents, je ne l’ai pas touchée jusqu’à
découvrir au combien j’avais failli, de temps vouloir imposer ma manière, ce
que je pensais, et mes attentes des autres.
Un beau jour, quand je finalisais le programme « Affaires
de femme » en direct, on m’a fait un hommage en surprises avec un
enregistrement de mon père parlant de moi.
Il a parlé joliment de moi, m’a honoré mais dans un de
ses honneurs, il a laissé échapper une vérité qui a été comme une flèche bien
orientée au milieu de mon front. « Parfois elle est trop juste,
mais… »
Je suis sortie du programme en pensant à ce petit
commentaire, j’ai oublié tous les autres honneurs… dés lors j’ai réalisé un
défaut horrible que je portais au nom « d’être mieux » et
« faire plus et mieux » Pour cause de vouloir être trop juste, je
finissais par imposer ma manière aux autres.
Mon fils est celui qui a le plus souffert avec cela…
je voulais, et je voulais qu’il ait un caractère divin, et dans cette
insistance, l’enfant se déviait chaque fois plus de tout ce qui était bon. Cela
me rongeait à l’intérieur…Tous mes plans pour lui depuis le jour que je l’ai
adopté, étaient chaque jour plus distants, la douleur de mon âme était
suffocante.
Quand je me souviens, j’ai envie de retourner en
arrière et tout faire différent, de la manière que mes parents ont fait avec
moi. Mais à quoi cela sert-il ? Le mieux que nous puissions faire c’est
apprendre et arrêter de refaire les mêmes erreurs, n’est-ce pas ?
Et c’est ce que j’ai fait, j’ai appris que nos plans
doivent être faits par la foi, et la foi c’est croire, même quand tout ce qui
nous entoure dit le contraire. Foi c’est persévérance, attendre le temps qu’il
faut. Foi c’est savoir que Dieu ne va pas vous donner les résultats de vos
plans de la même manière que vous avez planifié y arriver, mais il va vous
donner – confiez !
Pour une femme comme moi, qui aime l’organisation, de
savoir comment tout va être, de me programmer – celui là a été un des
sacrifices qui m’a le plus fait mal. Sacrifier mon fils, son futur, avec qui il
se mariera, enfin… tout ce qu’avant j’aimais planifier, faire d’une manière,
faire quelque chose, « bouger le bâton »… j’ai sacrifié.
J’ai sacrifié d’imposer ce que je voulais, et là oui
la volonté de Dieu sera faite.
Cristiane
Cardoso
Ah, intéressant à savoir ..
RépondreSupprimeroui c'est vraie, c'est mon cas madame Cristiane et vous me répondez clairement car j'ai commis temps d'erreur que j'ai crue un moment que j'étais une mauvaise mère ou étais l'erreur toutes ces questions pour me rendre conte que je voulais tout sois a ma manière ;je vous remercie de m'ouvrir les yeux
RépondreSupprimerChère maman , vous n'avez pas à vous cupabilisez, il y a pas de mère parfaite car nous apprenons avec nos erreurs . C'est pour cette raison que nous devrions prier pour nos enfants et Dieu nous guidera à être une maman sage.
RépondreSupprimerFerme dans la foi
Cordialement